Avant de commencer cette activité, il s’agira de bien choisir son format au départ et de respecter l’espace mis à dispositions à vos abeilles en fonction de leur population.
Les ruches verticales
Ruche Dadant : ruche à 10 / 12 cadres. C’est le modèle standard chez les apiculteurs et le plus utilisé en Europe. Son volume offre plus de de réserves pour les périodes d’hivernage. Sur notre boutique, voici un modèle de ruche dadant.
Ruche Langstroth (standard)
: un autre modèle
standard, très prisé par les apiculteurs. Sa conception tient compte du confort
des abeilles et l’emplacement des cadres est idéal.
Sa manipulation est facilitée par la taille de ses hausses (17 cm de hauteur).
Autre avantage : un seul type de cadre. Néanmoins, son volume est réduit par
rapport à celui de la Dadant (près de 10 litres en moins).
Ruche Voirnot : c’est une ruche cubique qui a été créée par l’abbé Voirnot. Elle est très fréquemment utilisée dans les régions montagneuses et froides. Sa taille se situe entre la Dadant et la Langstroth (36 x 36 x 36). Divisée en deux, elle offre un bon modèle de nucléi de fécondation.
Ruche Warré (ruche
populaire) : des ruches à
barrettes, sans cadres, de forme carrée (30 x 30). Elles ont l’avantage
d’offrir aux abeilles de meilleures conditions de vie, et de faciliter le
travail de l’apiculteur.
Pour extraire le miel, il n’est pas possible d’utiliser un extracteur. Il
faudra presser les rayons et les égoutter par un filtre.
Autres types de ruches
Ruche Layens : délaissée en France,
mais encore présente en Espagne. C’est une ruche avec des hausses uniquement
sur la longueur. Elle a été créée au 19e siècle par un apiculteur de l’Est de
la France, M. de Layens. Néanmoins, depuis les traitements de la varroase, le miel récolté a
perdu de sa qualité.
Ruche WBC (William Braughton Carr) : modèle à 10 cadres, en forme
de pagode, assez cher et difficile à manipuler.
Ruche de production : modèle des plus productifs (de 23 à 27 kg de
miel). Les abeilles y circulent en dessous et au-dessus des cadres.
La hausse
Que vous soyez un
apiculteur professionnel, amateur ou juste débutant, vous devez maitriser
certains fondamentaux : les races d’abeilles, les types de ruches, l’entretien
du rucher, ou encore le calendrier apicole pour agir au bon moment et prendre
soin de vos abeilles.
Savez-vous par exemple, comment et quand installer les hausses d’une ruche ?
La hausse est un
étage ajouté sur le corps de ruche, avec des cadres vides. Il fait office de
magasin à miel.
Si vous n’ajoutez pas de hausse à vos ruches, vos abeilles ne risqueront rien.
Mais, la récolte de miel ne sera pas fameuse et faute d’espace, le couvain ne
se développera pas bien.
Avant d’installer une hausse, tenez compte de :
- la force de votre ruche : une ruche forte tient la hausse au chaud. Dans le cas contraire, elle la refroidit.
- la miellée : si tout annonce une bonne miellée, posez vos hausses. Sinon c’est inutile
- la météo : évitez les jours pluvieux : ils empêchent les abeilles de sortir pour butiner les fleurs. Evitez aussi les jours froids : ils les empêchent de monter vers la hausse sachant que celle-ci refroidit déjà la ruche.
Quand ?
Y a-t-il un calendrier à respecter pour installer une hausse ? Pas vraiment. Néanmoins, si vous posez vos hausses trop tôt, le couvain risque le refroidissement. Et trop tard, c’est l’essaimage ou le blocage de la ponte de la reine (faute d’espace). Bref, tout dépend de la particularité de la région, la météo, la race de vos abeilles et la flore environnante.
Observez votre ruche. Il y a des signes révélateurs.
- La cire blanche (au-dessus des cadres).
- Un couvain bien développé. Pour le savoir, comptez les cadres occupés (au moins 6), sinon utilisez la méthode du papier journal (entre la hausse et le corps de ruche). Si les abeilles grignotent la feuille, la colonie est bien développée.
- Certaines premières fleurs.
- L’hiver passé, les réserves de la ruche sont déjà reconstituées.
Une technique employée en Allemagne consiste à poser une hausse vide sous la ruche pendant l’hiver et qui permet de laisser votre plancher en aération totale. Cette technique permettra aux abeilles de mieux évacuer l’humidité de la ruche tout en se préservant des courants d’air d’un plancher aéré.
Poser la seconde hausse
Quand ? Lorsque la
première est à moitié remplie. Cela stimule la récolte.
Où ? Sur ou sous la première hausse ? Pas d’impact réel sur la récolte. En la
posant en dessous, attention à votre dos. Si vous la posez au-dessus, sachez
que :
- fin de floraison : s’il y a du couvain, un élevage démarrera en haut.
- début ou lors d’une miellée importante : aucun risque. Les abeilles déposent le nectar où elles peuvent.
Un miel à cristallisation rapide : évitez les jours froids. La cristallisation sera prématurée.
Enfin toujours pour respecter l’impact de l’espace sur la colonie, il sera préférable d’empiler ces hausses au démarrage de la saison et par temps froid. Plus tard en saison plus chaude, vous pourrez d’intercaler une hausse vide en cas de fortes miellées ce qui libèrera l’espace et favorisera un déblocage de ponte.
Comment ?
Installez votre hausse rapidement, sinon l’odeur du miel risque de provoquer le pillage des ruches voisines.
- enfumez légèrement (sous le couvre-cadre)
- nettoyez les cadres (raclez les constructions anarchiques) et le couvre-cadres
- posez la grille à reine (découvrez aussi pourquoi installer une grille à reine)
- placez la hausse
- glissez le couvre-cadres doucement, d’arrière en avant, pour ne pas écraser les abeilles
- remettez le toit.
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